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Dernier droit avant les travaux de prolongement de la ligne bleue

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Moins d’un an avant les premiers travaux d’excavation, les 200 employés travaillant sur le projet du prolongement de la ligne bleue s’affairent à finaliser les dossiers avant de creuser le sol et de couler le béton.

Situé dans les hauteurs de la Place Bonaventure, dans un grand espace ouvert où perce la lumière naturelle, le bureau de projets est plutôt silencieux lors de la visite de Métro. Chaque employé s’affaire dans son espace de travail. Plus loin, d’autres s’animent dans une salle de réunion.

« Lorsqu’on a commencé, nous étions deux personnes sur le projet », explique François Chamberland, directeur exécutif, Ingénierie et Projets majeurs, à la STM. Aujourd’hui, ils sont 100 fois plus à travailler au prolongement de la ligne bleue. Un nombre qui sera appelé à doubler lorsque les travaux d’excavation commenceront. Et ils approchent à grands pas.

Le plan prévoit toujours l’inauguration de cinq nouvelles stations en 2026. L’objectif est ambitieux, l’échéancier serré.

François Chamberland, directeur exécutif, Ingénierie et Projets majeurs, à la STM. (Photo : Josie Desmarais)

« On a 829,3 M$ pour faire l’acquisition des terrains, effectuer les travaux préliminaires, démarrer les plans et devis ainsi que pour réaliser notre dossier d’affaires, précise M. Chamberland. On a jusqu’à l’automne prochain pour le déposer. C’est la dernière étape avant de creuser et de couler du béton. »

Actuellement, certains employés travaillent à réaliser les derniers plans et évaluations, tandis que d’autres planchent sur les mesures de mitigation afin de diminuer l’impact des travaux sur la circulation ainsi que sur les détours que les autobus devront effectuer.

M. Chamberland révèle avoir eu l’autorisation d’effectuer certains travaux préliminaires afin de gagner du temps. « Ce n’est pas la directive habituelle, souligne-t-il. Normalement, on doit attendre d’avoir déposé le dossier d’affaires avant de commencer les pré-travaux. »

De premiers travaux à venir

Les premiers travaux visibles concerneront le filage sous-terrain, ainsi que les systèmes d’égouts et d’aqueduc. Une cinquantaine de millions de dollars seront octroyés aux « différentes compagnies concernées pour enlever cela».

«Le but, c’est qu’une fois le contrat accordé pour la construction de la station, on puisse creuser sans avoir trop d’éléments pour nous gêner », ajoute M. Chamberland.

D’autres travaux seront aussi réalisés prochainement à l’intersection du boulevard Pie-IX et de la rue Jean-Talon Est, un endroit déjà bien occupé avec l’actuel chantier du Service rapide par bus (SRB). « On devance les travaux sous Pie-IX, explique M. Chamberland. On va construire un tunnel afin que les personnes puissent sortir [de la future station] d’un côté ou de l’autre du boulevard. On veut le faire tout de suite pour éviter de devoir bloquer à nouveau Pie-IX. »

Ces travaux ont déjà été autorisés par le gouvernement. La STM devrait lancer prochainement un appel d’offres afin de les entreprendre au début de 2020.

L’objectif est que les travaux d’excavation pour la construction des stations puissent être réalisés l’automne prochain, à condition évidemment que la STM en reçoive l’autorisation après avoir déposé son dossier d’affaires.

Une architecture à définir

Tradition du métro montréalais oblige, chacune des nouvelles stations doit être pensée et conçue par différents architectes, avant d’être dotée d’œuvres d’art.

« On veut faire en sorte que les artistes travaillent avec les architectes pour que ce soit inclus dans la station. Je crois que le résultat est beaucoup plus spécial lorsqu’ils travaillent ensemble », ajoute M. Chamberland, qui donne en exemple les vitraux de la station Champ-de-Mars.

Un comité consultatif est déjà en place afin d’assurer l’arrimage des décisions architecturales.

 

Une toponymie à réfléchir

Le nom des futures stations de métro retient également l’attention. Normalement nommés d’après les artères où elles se trouvent, trois d’entres-elles, sur Pie-IX, Viau et Langelier ont déjà des stations homonymes.

« On va décider des mécanismes qu’on prendra pour choisir le nom des stations. Ça encore reste à voir. Il y aura des gens qui seront contents, d’autres qui seront déçus, c’est inévitable », se résigne M. Chamberland.

 

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Le projet de centre d’interprétation de la caverne Saint-Léonard se concrétise

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La découverte récente d’immenses galeries souterraines à la caverne de Saint-Léonard a permis au projet de construction d’un centre d’interprétation de la Terre de passer à la deuxième vitesse. La Société québécoise de spéléologie (SQS) espère ainsi transformer le site en un lieu touristique et éducatif d’envergure.

La SQS a donné un aperçu de ce à quoi ressemblera le futur centre d’interprétation, évoqué pour la première fois il y a près de quatre ans. Le site comprendrait notamment des salles d’exposition et de conférence, et serait bâti en partie dans le sol. Un ascenseur rendrait cette section accessible à tous et ferait face à un mur d’escalade pour l’entraînement des spéléologues.

« On veut pouvoir mettre un bâtiment plus adéquat dans l’entrée de la caverne, comme cela se fait dans autres sites ailleurs dans le monde. Ça nous permettrait aussi de contrôler l’entrée d’air, avec l’installation prévue d’un sas », résume Yves Dubois, président-directeur général de la SQS., qui explique que ces infrastructures permettraient aussi de protéger les lieux afin que son patrimoine puisse perdurer.

L’accès à la caverne n’est présentement bloqué que par une grille, cadenassée, mais qui se fait occasionnellement vandaliser. Un aspect qui serait également appelé à changer, rendant l’endroit plus sécuritaire.

Un fort potentiel

Une maquette du futur centre d’interprétation.

« Ce qui a accéléré la mise en place du projet est la découverte d’une seconde galerie, qui a multiplié par dix la taille de la caverne », révèle M. Dubois. Il prévoit d’ailleurs qu’éventuellement, une partie de celle-ci sera accessible au public.

Actuellement, environ 4 000 visiteurs s’y rendent chaque année. La caverne n’est cependant ouverte que pendant une période de trois mois, ce qui devrait changer. À terme, 30 000 personnes pourraient profiter annuellement du futur centre, selon les projections de la SQS

« Je crois que ça compléterait l’offre de service dans l’est de Montréal, où il y a un ensemble d’infrastructure qui amène des touristes, comme le Biodôme et le Jardin botanique, s’enthousiasme M. Dubois. On souhaite que le projet dépasse les frontières du Québec. »

Des démarches à poursuivre

La SQS et l’arrondissement de Saint-Léonard travaillent conjointement pour obtenir une dérogation de zonage auprès de la Ville de Montréal qui permettrait la construction du centre dans le parc Pie-XII, où est située l’entrée de la caverne. M. Dubois prévoit recevoir l’avis final en janvier.

Si cette dérogation est accordée, la prochaine étape sera de convaincre les différents paliers de gouvernement de s’impliquer dans le projet, dont les coûts sont estimés à environ 5 M$.

C’est en 2016 que l’idée du centre d’interprétation a commencé à germer. L’année suivante, un financement avait été octroyé pour la réalisation d’études de faisabilité.

L’année prochaine, la SQS fêtera son cinquantième anniversaire. M. Dubois espère pouvoir profiter de l’occasion pour faire une annonce officielle en juin prochain, dans le cadre du congrès mondial de spéléologie, qui se tiendra justement à Saint-Léonard.


Une grande découverte

En 2017, deux spéléologues amateurs avaient mis à jour de nouvelles galeries dans la caverne Saint-Léonard. S’étendant sur 400 mètres, celles-ci auraient été formées il y a 15 000 ans à la suite d’un déplacement de glacier. Des stalactites et stalagmites atteignant jusqu’à 20 centimètres de long y sont également apercevables. Une découverte majeure qui avait alors fait le tour du monde, la caverne de Saint-Léonard étant la plus grande connue en milieu urbain.

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Publisac : la Ville sommée d’imposer l’adhésion volontaire, ou «opt-in»

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Un Publisac

La distribution des circulaires publicitaires est en voie de changer à Montréal. Après trois mois de consultations publiques, la Commission municipale chargée d’étudier le dossier recommande à la Ville de Montréal d’adopter une politique d’adhésion volontaire, dit opt-in, pour le Publisac.

Métro a pu consulter les documents qui ont été présentés ce soir par la Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs. Les 10 recommandations émises se collent de très près à la philosophie de Charles Montpetit, le citoyen derrière la page Facebook Antipublisac.

Les commissaires de l’administration et de l’opposition ont voté à l’unanimité pour l’option «opt-in» pour le Publisac. Un citoyen qui désirerait toujours mettre la main sur ses circulaires devrait donc «l’accepter expressément». On suggère par exemple de poser un autocollant sur la porte.

La Commission propose aussi d’interdire les emballages de plastique dans la livraison des circulaires. Sans fixer de délais précis, le document suggère à la ville-centre de «prévoir un délai raisonnable avant l’entrée en vigueur de la règlementation».

«Pour rassembler les conditions gagnantes, on ne peut pas chiffrer le délai», affirme à Métro l’élu de l’opposition Francesco Miele. Membre du parti Ensemble Montréal, il occupe également le poste de vice-président de la Commission.

«Il faut reconnaître qu’il doit être plus long. Deux ans, trois ans, quatre ans, on n’a aucune idée», ajoute-t-il.

La Commission fournira officiellement ses recommandations à la Ville en janvier 2020. La responsable de la transition écologique au comité exécutif, Laurence Lavigne Lalonde, a tout de même profité de la présentation du rapport pour réagir.

Selon elle, le travail de consultation permet d’«avoir un portrait clair de la situation». La ville-centre souhaite désormais «prendre le temps nécessaire» pour en arriver à une «décision éclairée».

Les réactions fusent

Charles Montpetit félicite un «gros bon sens» de la Commission. «Vous donnez un bon exemple de la direction dans laquelle on doit s’en aller», a-t-il soutenu jeudi soir après la présentation du rapport.

Il souhaite «d’aussi bons résultats» lors de futures consultations publiques, dont celle sur les matières résiduelles.

Transcontinental, l’entreprise derrière Publisac, craint de son côté pour l’avenir du modèle de distribution. «On est déçus. On a senti que la plupart des commissaires avaient déjà une idée préconçue», a indiqué jeudi le président et chef de la direction de l’entreprise, François Olivier.

Santé des médias

La survie des journaux locaux – dont une partie importante est distribuée dans le Publisac –, demeure primordiale, soutient Francesco Miele. La Commission recommande d’ailleurs de «soutenir le développement d’alternatives à la distribution des journaux locaux […], notamment en offrant des espaces de diffusion réservés dans les lieux publics».

M. Miele maintient que cette décision ne sonnera pas le glas des hebdos de la région.

«On est conscients que la très grande majorité de ces journaux est distribuée à même les Publisacs», a-t-il tenu à rappeler.

En entrevue avec Métro, le responsable de l’environnement au comité exécutif, Jean-François Parenteau, rappelle qu’«il n’y a pas de décision qui a été prise en ce moment».

«Je le dis en mon nom personnel, je vais être le premier défenseur pour la sauvegarde des journaux locaux.» – Jean-François Parenteau, responsable de l’environnement à la Ville de Montréal

Métro Média réagit

La direction de Métro Média, qui possède près de 20 hebdomadaires locaux sur l’Île en plus de Métro, s’est dite «très déçue» des conclusions.

«Des recommandations aussi vagues démontrent qu’on a très peu considéré les enjeux de la presse écrite», souligne le vice-président de l’entreprise, Andrew Mule, dans un communiqué.

M. Mule estime que la marge de manoeuvre de Métro Média est «mince». Selon lui, sans le modèle de distribution du Publisac «une vingtaine de journalistes et d’employés vont perdre leur emploi».

Enjeux environnementaux

Selon Francesco Miele, l’empreinte environnementale des circulaires a occupé une bonne part des discussions de son équipe. «Le débat part aujourd’hui. Pour dire que l’objectif est de diminuer le volume de matériel à usage unique, il faut faire ces recommandations», indique-t-il.

Pour la directrice générale du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), Coralie Deny, c’était «la moindre des choses» d’adopter cette approche.

«Ils ont décidé d’être cohérents avec les objectifs zéro déchets de la Ville. C’est une façon de dire que Montréal va être exemplaire», analyse-t-elle.

M. Miele convient d’ailleurs que l’administration montréalaise «a un devoir d’entamer des discussions et de travailler avec l’industrie».

Consultations publiques

Le débat autour des circulaires publicitaires s’est amorcé en mars lorsque la Ville a demandé aux Montréalais de se prononcer quant à la tenue d’une consultation publique sur les circulaires. Figure publique de l’opposition au Publisac, Charles Montpetit exige depuis le début de la saga une livraison encadrée.

La récolte en peu de temps des 15 000 signatures nécessaires à la tenue d’une consultation a lancé le processus. Plusieurs citoyens, groupes de presse et membres de l’industrie ont fait part de leurs opinions en période d’audience.

– avec la collaboration de Katrine Désautels

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Des orientations pour penser aux enfants à Saint-Léonard

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Dans l’optique de faire plus de place aux enfants dans ses politiques, l’arrondissement de Saint-Léonard a présenté son Plan d’action enfants et familles. Celui-ci donne quatre grandes orientations qui devront guider l’arrondissement au cours des cinq prochaines années.

«Nous souhaitons démontrer notre engagement à aborder les enjeux spécifiques de la jeunesse et des familles avec des solutions concrètes, pouvant se décliner à l’échelle locale, et adaptée à leur réalité», explique le maire d’arrondissement, Michel Bissonnet.

Un total de 49 actions à prendre sont incluses dans le plan, notamment de bonifier les moyens de communication en fonction des habitudes des adolescents, de mettre en place des mesures de modérations de la circulation, ou de développer des initiatives pour favoriser l’occupation des lieux publics en hiver.

«Il y a des éléments qui sont en commun avec d’autres mesures, ce n’est pas séparé du reste, ajoute le conseiller de ville Dominic Perri. On souhaite les mettre en place au fur et à mesure, dans l’aménagement de l’arrondissement.»

Selon des chiffres donnés par l’arrondissement, les enfants âgés de moins de 15 ans composeraient près de 20 % de sa population, lui donnant la plus grande proportion à Montréal. C’est d’ailleurs dans le contexte d’une croissance de sa démographie que l’arrondissement a souhaité établir son plan.

«On a une certaine idée de Saint-Léonard, mais démographiquement et sociologiquement, c’est un arrondissement qui change beaucoup. Il faut prendre en compte ces réalités», constate Nathalie Goulet, responsable de l’inclusion sociale, des sports et loisirs, de la condition féminine, de l’itinérance ainsi que de la jeunesse à la Ville-centre.

Elle s’enthousiasme également que des enfants aient été consultés pour la conception du plan et elle espère que d’autres arrondissements pourront s’en inspirer.

En novembre, Saint-Léonard faisait partie des huit arrondissements qui ont été certifiés «amis des enfants» par l’UNICEF.

Les quatre orientations

  • Répondre aux besoins des familles, des enfants et des adolescents
  • Des activités et des services attrayants pour les familles, les adolescents et les enfants
  • Une mobilité active, alternative et sécuritaire
  • L’inclusion et la participation dans la mise en œuvre du plan d’action

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Cosplay : vivre la culture « geek » à fond

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Un phénomène qui prend de l’expansion, le cosplay permet à des amateurs de cultures populaire de se déguiser à l’effigie de leur personnage préféré. Pour de jeunes adultes de l’est de Montréal, c’est une façon de vivre leur passion à fond.

C’est en déambulant dans les rues du centre-ville en 2014, pendant la tenue du Otakuthon, un festival dédié au manga et à la culture populaire japonaise, que Idley Reynica Alexandre, qui habite Saint-Michel, a découvert l’univers du cosplay.

Fleurène se costume en princesse Shuri de Black Panther. Son habillement est inspiré de  l’apparence de Shuri dans les bandes dessinées, plutôt que par celle du film.

« J’étais déjà fan de Naruto, et je voyais plein de gens habillés en personnages de la série, révèle-t-elle en riant. J’ai décidé que j’y participerais l’année suivante. »

Son histoire ressemble à celle de Fleurène Polynice, une résidente de Montréal-Nord. Également enseignante à la CSPI, elle a même déjà remporté des prix pour ses costumes. « Mes collègues trouvent ça cool et impressionnant. Chaque jour, je leur en apprends un peu plus sur cet univers, et certains amènent même leurs enfants à des événements auxquels je participe. »

Cette dernière a pu également participer au Mini-Comiccon, qui avait lieu au cours de la fin de semaine au Palais des congrès de Montréal. Cet événement dédié au monde de la culture geek attire son lot de jeunes adultes qui débordent de créativité afin de créer des costumes en hommage à leur personnage préféré.

« Marcher avec d’autres fans, voir les regards émerveillés des enfants et de leurs parents, c’est vraiment une expérience inoubliable et unique », s’enthousiasme Joseph Victorin, assistant gérant du cinéma Ciné Starz Langelier.

Étudiante à l’Université de Montréal, c’est lors de son secondaire à l’école Marguerite-De Lajemmerais que Taheena Boicel a plongée dans cet univers. « J’aimais déjà les mangas, et j’avais rencontré des filles qui avaient la même passion que moi, mais qui se déguisaient déjà. »

Petit lexique « geek »

Geek : Une personne passionnée par les cultures de l’imaginaire, qu’elles soient issues du cinéma, des bandes dessinées, ou de jeux vidéo.

Manga :Un type de bande dessinée japonaise.

Anime : La version télévisée, en dessins animés, des mangas.

Comics : Le nom donné aux bandes dessinées états-uniennes, souvent basées sur des superhéros.

Comiccon : Un festival dédié aux admirateurs de comics, dans lequel les participants peuvent se costumer pour représenter leur personnage préféré.

Otakuthon : Sembable au Comiccon, mais plus spécifiquement dédié à l’univers des mangas.

Au service des autres

Joseph représente Jiraya, un personnage tiré de l’univers de Naruto

En plus de se déguiser lors des grands rassemblements, Fleurène et Joseph participent à plusieurs événements afin de redonner un peu de joie aux plus jeunes, étant allé notamment à l’hôpital Sainte-Justine. Plus récemment, Fleurène participait à une collecte de fonds ayant pour but de s’assurer que les enfants les plus pauvres puissent avoir des cadeaux de Noël.

« Je le fais pour moi, pour le plaisir, mais aussi pour les enfants, souligne Joseph. Je veux pouvoir les faire rire et amener du bonheur dans leur journée. Ça fait du bien de les voir sourire. On a de la chance de pouvoir le faire. » Il explique que le recrutement s’effectue habituellement par le biais de Facebook.

Fleurène ajoute remarquer un certain soulagement de la part des parents. « On veut aussi leur rappeler que ce qu’ils font est bien. Parfois, ils sont vraiment émus par notre présence et semblent même plus heureux que les enfants », remarque-t-elle.

Une culture plus inclusive

« Au début, je ne savais pas qu’il y avait des filles noires comme moi qui trippaient sur les trucs « geek », confie Fleurène.

Fleurène et Joseph ont récemment été invité au Festi-Comic de la CSPI, qui se déroulait à l’école Secondaire de la Pointe-Aux-Trembles.

Elle remarque qu’internet a permis la diffusion de mangas et d’animés qui étaient autrefois difficilement accessibles. Le succès des films de Marvel, et au premier plan celui des Avengers a également permis de populariser la culture populaire. « J’ai vu un renouveau au début des années 2010, ajoute Joseph. Avec les réseaux sociaux, on voit qu’on n’est pas les seuls à vivre cette passion. »

Taheena croit également que les conventions ont eu un rôle à jouer dans cette plus grande visibilité. « Les festivals incitent davantage les gens à venir en famille, avec leurs enfants. En faisant ça, je crois que ça a aussi mené à une plus grande diversité. »

Gérant également un groupe s’adressant aux « geek noirs », Ridley remarque aussi cette plus grande diversité dans les conventions, mais ajoute un bémol. « Il y a encore une fermeture de certains magazines spécialisés en cosplay à ce sujet, se désole-t-elle. Même si une personne n’a pas la même nationalité que le personnage qu’elle représente, c’est l’attention portée aux détails du costume qui devrait compter. »

Néanmoins, ils s’enthousiasment tous de voir tomber peu à peu ces barrières à l’inclusion.


Confectionner son costume

Pour créer ses armes et armures, Taheena utilise de la mousse de rembourrage (foam), qu’elle tire de tapis d’entraînement. « La première étape est de faire un croquis, morceau par morceau. J’utilise ensuite un outil qui permet d’arrondir le foam pour lui donner sa forme. Par la suite, je peux mettre de la colle chaude pour assembler les morceaux. »

Pour sa part, Fleurène travaille surtout à base de textile. Elle a une salle dédiée à sa passion dans laquelle se retrouvent tissus et machine à coudre. Elle possède au total une vingtaine de costumes.

Les deux femmes expliquent utiliser des matériaux moins chers afin de diminuer les coûts, quitte à ce que leurs costumes soient plus fragiles. Cela, dans un contexte où certains fanatiques peuvent dépenser des milliers de dollars pour concevoir le leur.

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Michel Rabagliati : apprendre à vivre avec soi-même

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L’est de Montréal a particulièrement marqué l’imaginaire du bédéiste Michel Rabagliati. Natif de Rosemont, il a grandi à Saint-Léonard, où il a fréquenté l’école Antoine-de-Saint-Exupéry. Aujourd’hui, il habite Ahuntsic. C’est là qu’il a créé Paul à la maison, nouveau tome de sa célèbre série. D’un ton plus sombre et intimiste, mais toujours humoristique, la bande dessinée aborde les thèmes du deuil et de la séparation, et offre à l’auteur l’occasion de faire le bilan d’une période difficile.

Métro : Un des aspects qui ressort de vos dessins est votre attention au détail, particulièrement dans les arrière-plans.

Michel Rabagliati : On voit beaucoup le quartier et ses particularités architecturales. Il y a de vraies maisons que j’ai photographiées et reproduites. On voit Paul sur le boulevard Gouin, dans la Promenade Fleury. Il y a beaucoup de petits clins d’œil à l’architecture. C’est du trouble à dessiner. Mais ça met le lecteur dans le bain. Je crois que ça plaît. Je trouve aussi cela moins ennuyant que de mettre un trottoir et une maison carrée générique.

À travers vos livres, vous vous mettez en quelque sorte à nu. Comment le vivez-vous ?

Cet album-là est plus difficile à vendre pour moi. Je me mets beaucoup en avant, je parle de mes problèmes. C’est un exercice qui me semble assez salutaire. Mais en contrepartie, je trouve cela gênant d’en faire la promotion. Je ne veux pas en dire plus sur ma vie privée. En réalité, ça va mieux, les choses se sont replacées. J’ai appuyé sur un passage plus difficile de ma vie, et c’est aux lecteurs de s’identifier, ou non.

C’est peut-être aussi une façon d’exorciser ce qui s’est passé ?

Oui, exactement ! C’est une façon de faire un bilan de cette période difficile. J’ai été en relation pendant 35 ans. Je n’avais jamais été seul dans ma vie. C’est un coup assez difficile. Il faut que je m’apprivoise, que j’apprenne à vivre avec moi-même. C’est difficile, mais c’est enrichissant. Il faut être solide, sans attendre les autres pour nous sauver. Je suis encore en apprentissage de cela.

Donc, il faut briser la solitude ?

La bande dessinée est très solitaire; il faut en sortir. Je me cherche des activités extérieures. En 2020, je veux socialiser davantage, aller vers le communautaire, ou faire du bénévolat. J’aime bien les personnes âgées. J’adore leurs histoires. Ça me fascine toujours de savoir d’où les gens viennent. Elles ont du temps pour parler, et j’en ai pour écouter.

Dans la prochaine BD, on verra Paul faire du bénévolat ?

Ça se pourrait, mais je suis rendu au point où je dois laisser la vie venir à moi. J’ai déjà tout couvert de Paul. Je pense que j’ai atteint la limite. Je ne peux pas jurer que c’est terminé. Après Paul dans le nord, je pensais déjà n’avoir plus rien à dire.

Ce sont des projets qui viennent très lentement. Ça a pris deux ans et demi à faire. J’ai l’épaule un peu finie. Il faut que je me méfie des longues histoires qui sont difficiles à faire.

Quel sera le futur, tant pour vous que pour Paul ?

Je vais laisser les histoires venir, je prends des notes. Mes albums ne sont pas numérotés. J’y vais un à la fois, et si je n’ai rien à dire, je me tais. Pour l’instant, je veux savourer l’effet que fera ce livre sur les lecteurs. L’écriture débute souvent quand je commence à m’ennuyer.

Paul à la maison
Michel Rabagliati
La Pastèque
208 pages

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Tournoi de hockey : un rendez-vous annuel incontournable à Saint-Léonard

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Jusqu’au 22 décembre, près de 200 équipes de hockey sauteront sur la glace lors de la 46e édition du tournoi de hockey l’Association du Hockey mineur (AHM) de Saint-Léonard. Au fil du temps, l’événement s’est établi à l’échelle de la province en tant que compétition incontournable.

« C’est vraiment quelque chose de faire partie d’un tournoi aussi gros, s’exclame d’emblée Tony Dechiara, vice-président de l’AHM. Je suis fier de pouvoir en être. » C’est la onzième année qu’il prend part à l’organisation du tournoi, l’un des plus gros au Québec.

Près d’une centaine d’équipes de niveau novice, et tout autant d’âge midget, s’affrontent dans les deux arénas de l’arrondissement. Plus d’une dizaine de bénévoles provenant de l’association locale sont sur place afin de veiller au bon déroulement des activités. À cela s’ajoutent entraîneurs et joueurs des différentes équipes de Saint-Léonard, qui viennent donner un coup de main lors de leurs journées de repos.

Pour Danny Santamaria, entraîneur de l’équipe midget, justement venu apporter son aide, l’événement permet aux équipes de se comparer et de découvrir de nouvelles façons de faire. « On joue contre des équipes qu’on ne voit jamais normalement. Ça nous permet de voir comment les joueurs se préparent et jouent dans les autres régions. »

Venus de la Rive-Nord pour encourager leur petite-fille en catégorie novice, Gilles et Andrée étaient plutôt enthousiastes quant à l’organisation de l’événement et au déroulement des parties. « C’est bien qu’à leur âge ils jouent sur une demi-glace, remarque Andrée. Ça évite qu’un seul joueur domine la rondelle. »

Plus loin, Dominic Davirro, gérant de l’équipe midget de Saint-Léonard, estime que le tournoi permet aux jeunes de développer de nouvelles amitiés en rencontrant des joueurs de partout. « Dans le passé, il y avait même des équipes qui traversaient l’Atlantique, d’Allemagne, pour venir jouer. C’est quelque chose de spécial. » Il croit d’ailleurs que l’événement peut proposer une belle vitrine pour que l’arrondissement se mette en valeur.

« Pendant la durée du tournoi, on se sépare presque de nos familles pour que ce soit un succès, révèle à la blague M. Dechiara. On espère que tout le monde sera content, et que ça les encourage à revenir d’une année à l’autre. »


Penser la logistique

Le calendrier du tournoi est pensé en fonction des équipes devant se déplacer. Les premiers matchs opposent des équipes de la grande région métropolitaine, pour lesquels la logistique est plus simple. À partir du dernier vendredi des compétitions, les équipes provenant des autres régions du Québec et de l’Ontario s’ajoutent à l’horaire, et ne doivent se trouver un hôtel que pour la fin de semaine. Le dimanche, les équipes qualifiées peuvent prendre part aux demi-finales et à la finale.

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Ensemble Montréal présente sa candidate pour Saint-Léonard

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La candidate Angela Gentile à gauche.

C’est la femme d’affaires Angela Gentile qui sera la candidate d’Ensemble Montréal, le parti d’opposition à l’hôtel de ville de Montréal, à l’élection partielle du 15 mars 2020.

Elle tentera de se faire élire au poste de conseiller de la Ville, district Saint-Léonard-Est, laissé vacant depuis la démission de Patricia Lattanzio, élue députée à la Chambre des communes.

« Je suis prêt pour ce défi, assure la candidate. Je suis rendu à un point dans ma vie où j’ai le temps pour le faire. J’aime tellement Saint-Léonard que je veux donner mon temps et mon énergie pour faire un impact. »

C’est dans une salle de conférence remplie à craquer du Centre Leonardo Da Vinci que le parti a présenté sa candidate. « L’appui qu’on voit aujourd’hui témoigne d’à quel point c’est une personne connue et appréciée », remarque Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal.

Racines léonardoises

Présidente-Directrice générale de Distribution Permacon, un centre de jardin et d’aménagement paysager, depuis 2007, Angela Gentile s’est engagée dans de nombreux organismes, dont l’Association des gens d’affaires et professionnels italo-canadiens et au Forum des Femmes.

Fille d’immigrants italiens, Mme Gentile a grandi à Saint-Léonard, faisant son secondaire à l’école Laurier Macdonald.

Elle explique vouloir maintenant faire profiter la communauté de son expérience. « J’ai une faiblesse pour les aînés, révèle la candidate. Il faut penser à eux. Ils ont tellement donné et aidé à construire la ville. Maintenant, il faut s’assurer qu’ils aient de bons services et qu’on puisse répondre à leurs besoins. »

« Je suis très fier de la voir se joindre dans notre équipe pour Saint-Léonard, s’enthousiasme Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal. Elle a des racines profondes ici à Saint-Léonard. C’est une femme d’affaires chevronnée qui pourra apporter de la profondeur sur les enjeux économiques et locaux. »

Les quatre élus qui siègent actuellement au conseil d’arrondissement de Saint-Léonard, dont le maire Michel Bissonnet, sont membres d’Ensemble Montréal.

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Un parc de Saint-Léonard rend hommage à un journaliste d’origine italienne

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Le nouvel espace vert situé aux bassins de rétention du Domaine Chartier s’appellera le parc Ermanno-La Riccia. La Ville de Montréal rend ainsi hommage à un journaliste d’origine italienne, décédé en 2014, qui a marqué Saint-Léonard.

« Il a été l’un des personnages les plus célèbres de la communauté italienne de Saint-Léonard », souligne le conseiller de ville Dominic Perri, qui est à l’origine de l’initiative pour donner ce nom au parc.

Ermanno La Riccia

Né dans la province de Campobasso en Italie, Ermanno La Riccia a émigré vers le Canada en 1952. Dès l’année suivante, il est devenu journaliste, écrivant au fil du temps pour plusieurs journaux de langue italienne, dont le Corriere Italiano, (également une propriété de Métro Média), pour lequel il signait un éditorial hebdomadaire.

Il a également publié plusieurs livres, de la poésie, et œuvré en tant que directeur artistique d’une troupe de théâtre, en plus d’avoir été ingénieur dans le domaine de l’aérospatiale. Au cours de son parcours, il s’est particulièrement impliqué dans la promotion de la langue italienne.

« M. La Riccia nous a quitté, mais par ses œuvres, il laisse un grand héritage aux générations futures, remarque M. Perri. Ses œuvres sont un témoignage d’honnêteté, de sensibilité et d’authenticité. »


Un projet de longue haleine

Le nouveau parc Ermanno-La Riccia est situé au sud de la rue J.-B.-Martineau, entre le boulevard Viau et la rue de Toulon. D’abord une « prairie sauvage » aménagée après la construction des bassins de rétention du Domaine Chartier, le projet de parc a par la suite été annoncé en 2016. Proposant des aménagements, il a pour objectif de permettre aux résidents un milieu de vie offrant une cohabitation avec les espèces animales et végétales. Une inauguration officielle devrait avoir lieu au printemps 2020.

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Joe Cacchione : une prescription de rire pour aider un hôpital

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Joe Cacchione dans le couloir d'une école

Rire de la maladie et des travers du système de santé afin d’amasser de l’argent pour un hôpital. C’est le défi que s’est lancé l’humoriste Joe Cacchione en présentant une série de spectacles au Centre Leonardo Da Vinci.

C’est pour venir en aide à la Fondation de l’hôpital Santa Cabrini que l’humoriste proposera du matériel inédit, touchant le thème de la santé. Un spectacle original dont l’écriture lui aura demandé un an de travail.

Malgré les sujets parfois lourds, il croit que l’humour peut apporter une dose de réconfort. « La vie est belle, et les maladies font aussi partie de notre quotidien, rappelle M. Cacchione. J’ai moi-même trois cancers avec lesquels j’apprends à vivre. Il faut profiter des moments présents avec joie. »

Faire don de soi

Initialement, trois spectacles étaient prévus. Devant la forte demande, deux dates supplémentaires ont été ajoutées.

« On était loin de se douter qu’il serait aussi populaire, admet Ronald Davidson, directeur général de la Fondation. On est heureux pour lui, qui mérite cette popularité, et pour Santa Cabrini, parce que ce sera plus d’occasions où l’hôpital brillera de tous ses feux. »

Ce n’est pas le premier spectacle que Joe Cacchione propose au bénéfice d’une fondation. Une façon de rendre hommage à ses parents. « Mon père est mort il y a 7 ans, et ma mère deux ans plus tard. C’étaient deux personnes d’une générosité extraordinaire, se remémore-t-il. Depuis leur décès, j’ai voulu faire la même chose, donner aux autres. »

M. Davidson estime d’ailleurs que cette série de spectacles permettra d’amasser la somme de 30 000 $. Un montant que M. Cacchione espère dépasser, sans toutefois vouloir dévoiler ses objectifs.

« On est très heureux qu’il ait décidé de porter dans son cœur Santa Cabrini cette année. C’est une belle nouvelle pour nous. » – Ronald Davidson, directeur général de la Fondation de l’hôpital Santa Cabrini

Tous les profits iront directement à la fondation de l’hôpital. Une générosité dont M. Cacchione peut faire preuve, alors qu’il est également directeur d’une école. « Je n’ai pas la pression d’avoir besoin de l’humour pour faire vivre ma famille. C’est davantage un hobby pour moi qu’une nécessité. »

Même avec ses 31 ans d’expérience en humour, il admet encore ressentir le trac. « On a beau avoir fait plusieurs représentations, pour le public devant nous, ce sera toujours la première fois. Il faut toujours se donner avec la même passion », révèle-t-il, en ajoutant espérer que le public passe un bon moment.

« On est à la fois impressionné et reconnaissant de recevoir non seulement son aide, mais de profiter de son rayonnement et de sa popularité pour cette série de spectacles », conclut M. Davidson, qui espère que le public y aura du plaisir.

Santa Cabrini… Je peux vous aider
Joe Cacchione
27-28-29 décembre et 1er et 2 février
Billets en vente ici

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Saint-Léonard : une église à restaurer

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L’église de Saint-Léonard célébrait pendant la fin de semaine son 130e anniversaire. Le poids des années a laissé des traces. Ce bâtiment d’une valeur historique significative souffre toujours de problèmes de fissures. Malgré plusieurs appels à l’aide lancés par les marguillers, le niveau de vétusté demeure inquiétant.

Sous l’impulsion du père Adrian Boboruta, l’église se transforme peu à peu. L’autel a été refait en marbre rouge de Vérone. Sur son socle, un tabernacle centenaire, déniché et restauré par le religieux, peut maintenant abriter les hosties. De nombreuses statues, représentant différents saints, ornent à présent les lieux.

Si l’intérieur s’est grandement embelli, les changements ne font rien pour régler les problèmes qui affectent les fondations du bâtiment, toujours dans un piètre état. En 2016, il était estimé que celles-ci nécessiteraient des investissements approchant du million de dollars. Une situation qui n’a pas changé.

« C’est très urgent, souligne la marguillère Christine Cozzucoli. On veut lancer un appel d’offres ce printemps pour remplacer certaines pierres dans un mur qui menace de s’écrouler, mais on n’a pas le budget pour en faire plus. »

Un lieu d’importance

L’église de Saint-Léonard célèbre son 130e anniversaire

Afin d’obtenir un financement du gouvernement pour l’entretien et la restauration des lieux, le père Boboruta espère faire reconnaître l’église comme étant un lieu patrimonial.

Ça risque d’être un chemin de croix. Dans son inventaire des lieux de culte réalisé en 2003, le Conseil du patrimoine religieux du Québec a donné la plus faible cote de valeur patrimoniale à l’église.

Sa direction n’a pas retourné les appels du journal.

« L’église avait été en partie détruite par les flammes, puis restaurée à deux reprises, rappelle Mme Cozzucoli. Je pense que c’est ce qui lui fait perdre un peu de valeur historique. » Elle croit cependant que ce faible classement au sein du Conseil du patrimoine religieux n’est pas représentatif de la valeur de l’église.

La Ville de Montréal avait pourtant inclus l’église dans la catégorie des « immeubles de valeur patrimoniale exceptionnelle » lors de son évaluation du patrimoine urbain, réalisé dans l’arrondissement en 2004.

Le bâtiment est d’ailleurs l’un des derniers témoins d’une époque où Saint-Léonard était un village rural, avant son urbanisation qui a débuté vers les années 1960.

« Autrefois, il n’y avait pas de centre commercial ou de lieux où les gens pouvaient se rencontrer, rappelle de son côté M. Boboruta. L’église était l’unique endroit pour cela. J’espère pouvoir conserver la mémoire historique de ce morceau de l’île, pour que les générations futures puissent comprendre ce qu’était ce Montréal plus ancien. »

La fondation en date

1721 : Première mention d’un endroit du nom de la Côte de Saint-Léonard

1885 : Le 21 novembre, par décret ecclésiastique de Mgr Édouard-Charles Fabre, archevêque de Montréal, la paroisse « Saint-Léonard-de-Port-Maurice » est canoniquement érigée. Une première messe y sera célébrée le 1er janvier suivant.

1886 : En avril, une permission est accordée pour la construction d’une église en pierre. Le statut de municipalité est également accordé, menant à l’élection en juin de Louis Sicard en tant que premier maire.

1889 : L’église Saint-Léonard de Port-Maurice est officiellement inaugurée le 22 décembre, un dimanche également.

1907 : Premier incendie de l’église. Les fondations et murs étant en pierre, elle résiste et elle est restaurée.

1930 : Second incendie, auquel l’église a également survécu.

 

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2019 dans le rétroviseur

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Que ce soit en matière de transport, de faits divers, de politique, de sports et de vie communautaire, l’actualité 2019 a été riche en événements et dossiers à Saint-Léonard. Survol de ce qui a marqué l’année.

La chefferie ? Merci, mais non merci

En février, alors qu’il est sur les ondes du 98,5FM, l’ancien ministre Robert Poëti affirme que la députée de Jeanne-Mance-Viger, Filomena Rotiroti, est l’une des personnes les plus compétentes pour prendre la tête du Parti libéral du Québec. «Elle a des compétences, elle est appréciée, jeune, intelligente, brillante», a mentionné l’ancien ministre des Transports du Québec. Questionnée à ce sujet par le Progrès.  Mme Rotiroti s’est dite flattée, mais aussi «très surprise» par les commentaires de «son ami» et ancien collègue. Elle a toutefois fermé la porte à cette possibilité. «Ça n’a jamais fait partie de mes réflexions», expliquant plutôt «vouloir aider l’équipe à se reconstruire».

L’humour a la cote

La soirée d’humour mensuelle du Centre Leonardo Da Vinci est si populaire que son organisateur doit proposer une double représentation. «La demande du public est vraiment forte, et nous souhaitons y répondre», s’enthousiasme alors Gianni Fiasche. La représentation du 8 février avait d’ailleurs affiché complet. Joe Cacchione était monté sur scène faire quelques sketches, en tant qu’invité-surprise.

Un feu détruit une serre de cannabis

Fin février, un incendie ravage un bâtiment abritant une serre de production de cannabis légal dans un immeuble commercial de la rue Bombardier, au coin de la rue Lafrenaie. Le feu s’est propagé dans le bâtiment à la suite d’une explosion, selon un agent du Service de police de la ville de Montréal rencontré sur les lieux du brasier.

Une « zone » pour les jeunes adultes

Horizon Carrière et YMCA du Québec inaugurent en mars le local de La Zone, un espace dédié aux jeunes de 16 à 30 ans. « Pour moi, c’est un rêve réalisé ! Ça fait depuis 2011 que j’y travaille, affirme la directrice du centre Horizon Carrière, Lina Raffoul, lors de l’événement. On n’avait pas de budget pour le faire, on a pris dans nos réserves pour payer le loyer. C’était un gros pari, et de voir ça aujourd’hui, ça montre qu’on a réussi ! »

Succès pour une patineuse du quartier

En mars, alors qu’elle n’a que 9 ans, l’athlète du Club de Patinage Artistique (CPA) de Saint-Léonard, Maria Madison Di Giovanni remporte le Championnat de patinage Star/ Michel-Proulx, une importante compétition provinciale. « J’aime le sentiment de vitesse, le fait de performer sur la glace et d’effectuer des mouvements exotiques en une seule performance », confie-t-elle alors au Progrès.

Une fabricathèque

En mars, l’arrondissement de Saint-Léonard dévoile sa Fabricathèque, un nouvel espace dédié à la création, situé dans la bibliothèque. On y trouve de nombreux équipements à la fine pointe de la technologie sont mis à la disposition des usagers : imprimante 3D, brodeuse numérique et presse à chaleur, notamment.

40 ans de culture foot

L’Association de Soccer de Saint-Léonard fête son 40e anniversaire. Un moment pour ses dirigeants de réfléchir au chemin parcouru à travers les décennies. Pour le président de l’organisation, Franco Conciatori, et son directeur technique, Roldy Théodore, l’histoire du Club s’est d’abord construite grâce à l’immigration. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, de nombreux Italiens ont traversé l’Atlantique, avant de s’installer à Montréal. « Ils amenaient avec eux une culture du foot de leur pays d’origine, résume M. Théodore. Par la suite, ça s’est bâti comme ça, naturellement. »

Bixi roule enfin dans le quartier

Deux stations de vélos BIXI font leur apparition à Saint-Léonard en avril, les premières à être implantés au sein de l’arrondissement. « C’est une première entrée dans l’est [de Montréal], soulignait alors le directeur général de BIXI, Christian Vermette. Au fil des ans, on va densifier le service offert. »La première borne de vélos en libre-service est installée sur la rue De Lisieux, à l’intersection de Jean-Talon. La seconde se retrouve au parc Giuseppe-Garibaldi, au coin des rues Bélanger et Dumesnil.

La force est à Saint-Léonard

En mai, l’Orchestre d’Harmonie Leonardo Da Vinci (OHLDV) présente un concert dédié à Star Wars. Ce fut une occasion pour les spectateurs de revivre certains des moments iconiques de la franchise à travers la musique de ses films. En avant-goût, la Garnison Forteresse Impériale, un détachement de la 501e légion, s’est présentée quelques jours plus tôt au Centre Leonardo da Vinci. 19 personnages tirés des films étaient présents. Les personnes présentes pouvaient se faire prendre en photo, moyennant un don pour Opération Enfant Soleil.

Vandalisme

Encore flambant neuves, les tables de ping-pong en céramique du parc Giusseppe-Garibaldi sont les cibles d’actes de vandalisme en avril. Un geste déplorable selon les citoyens concernés.

L’encadrement du cannabis sème un débat

En mai, l’Association québécoise de l’industrie du cannabis (AQIC) déplore une décision, selon elle, rétrograde, de l’arrondissement de Saint-Léonard, qui a décidé d’interdire la vente et la production de cannabis sur son territoire. « Dans un contexte où il s’agit d’une volonté nationale, je me demande si ça a sa place, qu’une ville décide de dire : “nous, on ne fait pas partie du Canada”. C’est un peu démesuré comme action », lance le président de l’AQIC, Michel Timperio. À l’arrondissement, le conseiller Dominic Perri croit qu’une telle mesure est nécessaire afin de protéger les adolescents. « Si on rend le cannabis trop accessible, on encourage sa consommation, pense-t-il. Je crois qu’il y a eu un manque sérieux du gouvernement fédéral de regarder les conséquences sur les jeunes avant de légaliser. »

Un partenariat entre les Carabins et Antoine-de-Saint-Exupéry

Grâce à une entente avec les Carabins de l’Université de Montréal et le Club de volleyball Celtique, l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry annonce en mai la création d’un programme de sport-études en volleyball. Le premier sur l’île de Montréal, et le résultat d’un travail de longue haleine.

Le début d’une saga

En mai, Hassan Guillet remporte son pari en étant nommé candidat du Parti libéral du Canada (PLC) dans Saint-Léonard – Saint-Michel lors de l’assemblée d’investiture. Dans la circonscription, l’ancien imam devient le premier candidat du PLC à ne pas appartenir à la communauté italienne. Et puis, coup de théâtre, le candidat est écarté de la course par le PLC en raison de publications controversées sur sa page Facebook.  M. Guillet a demandé une révision de la décision, avançant que le parti était déjà au courant de ses publications, mais en vain. «À la suite d’un processus d’examen interne, le Parti libéral du Canada a pris les mesures appropriées afin de retirer la candidature de M. Guillet comme candidat libéral. Cette décision est sans appel », déclare William Harvey-Blouin, Stratège à la Mobilisation et du soutien aux candidats. C’est Patricia Lattanzio, conseillère de Ville dans Saint-Léonard, qui prend la relève. M. Guillet s’est quand même présenté aux élections en tant que candidat indépendant.

Honneurs pour une femme d’exception

Saint-Léonard reçoit en mai le lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon, venu remettre la Médaille pour mérite exceptionnel à Ellen Schryburt, une résidente de l’arrondissement au parcours caritatif remarquable. C’est les larmes aux yeux, que Mme Schryburt accepte cet honneur. « On ne le fait pas pour avoir des mérites, on le fait pour pouvoir aider d’autres personnes», rappelle-t-elle, émue. Depuis sa jeunesse, Mme Schryburt s’implique bénévolement afin d’aider ceux en ayant besoin. Elle s’est notamment engagée auprès de la Société Saint-Vincent-de-Paul (SSVP).

Des subventions pour les nouveaux parents

L’arrondissement adopte un programme de subvention pour l’achat de couches lavables, en collaboration avec l’Écoquartier. Une façon d’encourager de meilleures habitudes écologiques. Avec celui-ci, jusqu’à 30 familles peuvent profiter d’une aide financière de 150 $ pour leur enfant de moins d’un an, sous présentation d’une preuve d’achats de 20 couches lavables ou plus.

PPU pour la rue Jean-Talon : Dernière étape avant le sprint final

En juin, la firme d’architecte Provencher-Roy dévoile la première ébauche d’un plan visant à revitaliser la  rue Jean-Talon. L’objectif est de permettre aux citoyens de se réapproprier l’espace. On note dans le document quatre grandes orientations à donner à la rue. Divers objectifs sont ensuite suggérés pour y arriver.   Parmi les mesures proposées à court terme, la création de normes pour l’affichage sur la rue, de revoir la configuration de certaines intersections névralgiques, et de revoir la gestion des stationnements peuvent retenir l’attention. «La stratégie de mise en œuvre semble assez timide et beaucoup de priorités sont prévues dans un échéancier de 7 à 10 ans, ce qui nous semble un peu inquiétant », constate toutefois le directeur général de la SDC, Pierre Frisko.

Des excuses à la communauté italienne

Le premier ministre Justin Trudeau révèle le 14 juin la volonté de son gouvernement de présenter des excuses officielles à la communauté italienne pour l’internement d’hommes pendant la Seconde Guerre mondiale. Des excuses attendues, mais jugées insuffisantes. « Ce sont de beaux mots, mais ça prendrait quelque chose de tangible pour les accompagner», indiquait le conseiller de ville Dominic Perri, qui a milité pour que des excuses soient offertes. Une position que partage le président du Congrès national des Italo-Canadiens du Canada, Antonio Sciascia : « On propose d’établir des chaires d’études dans des universités, qui serviraient à l’enseignement de la contribution des Italo-Canadiens au développement du Canada».

Des dépôts sauvages qui exaspèrent l’arrondissement

Décidé à régler le problème de dépôt illégal de déchets au parc Ferland, l’arrondissement de Saint-Léonard a installé l’an dernier des caméras de surveillance sur son territoire. L’initiative a porté ses fruits, alors qu’un premier entrepreneur a été pris en flagrant délit. Des procédures légales ont été lancées contre l’entreprise fautive, ce qui aurait été impossible l’an dernier puisque l’arrondissement n’avait pu identifier les responsables, révélait en juin la chef de division aux Relations avec les citoyens et Communications, Maude Chartrand. « On ne sait pas si c’était le même entrepreneur qui revenait constamment, ou s’il s’agissait de plusieurs, mais ça s’est produit à plusieurs reprises l’an dernier », ajoute-t-elle.

Deux écoles transférées

La demande d’injonction provisoire déposée par la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) pour éviter que deux de ses écoles soient transférées à la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI), confrontée à un problème de surpopulation, est déboutée en Cour supérieure, en juillet. La décision du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, de transférer l’école primaire General Vanier, ainsi que l’école secondaire John Paul I, toutes deux situés à Saint-Léonard, devient alors effective. Ceci met fin à un long bras de fer entre Québec et les élus scolaires anglophones.

La fin pour un club de cheerleading

Le club de cheerleading SpiriX Athletics apprend qu’il doit fermer ses portes en raison d’un règlement de zonage. Un inspecteur de l’arrondissement avait relevé que le club ne respectait pas les règlements de zonage liés à son emplacement, qu’il occupait depuis les 5 dernières années. Le glas a sonné de ce club en août.

Un nouveau parc

Projet attendu depuis des années, le parc des bassins Chartier, nommé en décembre le parc Ermanno-La Riccia afin de rendre hommage à un journaliste d’origine italienne, devient réalité. Alors que les derniers travaux se réalisaient, en septembre, le Progrès a pu visiter les lieux. Sentiers, piste cyclable, plateformes d’observation : à terme, l’espace vert comptera plusieurs aménagements.

Une inauguration achalandée

Le corso de l’est, situé sur la rue Jean-Talon, entre les rues de Fontenelle et Mainville, est inauguré en septembre. Cette placette publique devait initialement être inaugurée pour l’été. L’arrondissement a eu des difficultés à trouver des soumissionnaires pour son appel d’offres. C’est seulement à la mi-juin qu’une entente avec l’entreprise Prisme Ébénisterie a pu mener au début des travaux de construction.

Une révolution pour une danseuse

Cindy Mateus, qui s’entraîne à l’Académie de danse de Montréal, boulevard Langelier, est sélectionnée pour participer à l’émission Révolution, dont la première se tient le dimanche 22 septembre. Au terme de la soirée, elle a pu conquérir les juges et avance pour les éliminatoires. « C’est un peu comme un rêve, révèle-t-elle. Il y a des caméras partout, mais on ne s’en rend pas compte. C’est seulement en montant sur la passerelle qui mène à la scène qu’on en réalise l’ampleur. » Plus d’un million de téléspectateurs ont regardé cette première émission, soit la plus écoutée au Québec.

Cent ans de service au sein de la communauté italienne

Première association italienne au pays, l’Ordre des Fils d’Italie célèbre en 2019 son centenaire. Pour préserver sa pertinence, l’organisme envisage de réorienter sa vocation. Conscient que les temps ont changé, Giuseppe Fratino, président, admet que les Fils d’Italie doivent s’adapter afin de conserver de leur pertinence. « On ne peut plus faire ce qu’on faisait il y a 30-40 ans, croit-il. Nous avons beaucoup d’histoires et d’archives. Si on veut continuer, il faut prendre le leadership et promouvoir cet aspect. »

Une maison abandonnée sème la grogne

Des arbres qui poussent devant l’entrée principale. Des herbes d’un mètre de haut qui camouflent une fausse septique effondrée. Portes et fenêtres barricadées par des planches de bois, au travers desquelles on peut entrevoir des pièces vides. Un toit en piètre état. Une maison de la rue du Notaire-Girard, visiblement à l’abandon depuis longtemps, sème la grogne dans un voisinage. En octobre, une dizaine de résidents de Notaire-Girard, exaspérés, sont venus à la rencontre du Progrès. Ils affirment avoir fait part de leur problématique à de nombreuses années au fil des ans, mais en vain.

Lattanzio Succède à Di Iorio

Battue à l’investiture, Patricia Lattanzio remplace au pied levé Hassan Guillet, écarté par le Parti libéral du Canada. Le 21 octobre, elle remporte son pari de brillante façon. Celle qui était conseillère de la Ville dans le district Saint-Léonard-Est, a été élue à la Chambre des communes avec plus de 60% des voix. « Je suis vraiment contente et fière de la campagne que nous avons faite, s’est exclamée Mme Lattanzio dans la foulée de sa victoire. Elle a été très courte, et il y a eu beaucoup d’organisation à faire, mais on a réussi. Les citoyens de la circonscription ont parlé clairement. »

Des inondations qui se répètent

Les inondations récurrentes que vivent certains résidents de Saint-Léonard sont avant tout le résultat de la topographie locale et d’un mauvais plan d’urbanisme, affirme un représentant du Service de l’eau de la Ville de Montréal, devant 200 citoyens réunis lors d’une rencontre publique tenue en octobre. Cette conclusion fait un tollé lors d’une rencontre publique tenue hier soir. Un mois plus tôt, des résidents de la rue Pré-Laurin s’étaient vidé le cœur en parlant au Progrès, expliquant ressentir de l’anxiété face à ce problème.

Une nouvelle clinique

Dans l’optique d’améliorer l’accès difficile aux services de santé dans l’est de Montréal, le Centre médical mieux-être ouvre ses portes à Saint-Léonard. Malgré le fait que 38% de la population du RSL Saint-Léonard et Saint-Michel n’a pas de médecin de famille, l’équipe du Centre médical avait encore bien des places pour des nouveaux patients. Sur ses 17 médecins de famille, 9 étaient encore en train d’inscrire de la clientèle en octobre.

La montée du «crime désorganisé»

Plusieurs meurtres et tentatives de meurtre ont ébranlé l’est de Montréal. Par exemple, en octobre, trois individus ouvrent le feu dans un bar à chicha situé sur le boulevard Robert, à Saint-Léonard. Dans une vidéo obtenue par TVA, on peut voir les nombreux clients de l’établissement se réfugier sous les tables, alors que les balles sifflent autour d’eux. En avril, des coups de feu avait été tirés dans le stationnement d’un centre commercial près de l’intersection des boulevards Lacordaire et des Grandes-Prairies. «C’est plus du crime désorganisé, probablement lié à des gangs de rue, estime l’ancien policier Guy Ryan. Je ne sais pas s’il s’agit de guerres de territoires, ou pour l’accessibilité à certaines drogues, mais c’est extrêmement préoccupant. »

Une piétonne octogénaire happée mortellement

Une piétonne est mortellement happée par un camion sur la rue Jean-Talon, à l’intersection de la rue Buies, en direction est, le 13 novembre. Le camion venait de terminer l’installation d’un abri-bus sur la rue, vers 9h30, et quittait les lieux lorsque l’accident s’est produit. La victime, une femme octogénaire, est passée sous les roues du véhicule. « Il faut un réveil collectif sur l’importance de veiller sur les personnes vulnérables », avait affirmé dans la foulée la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Ce triste événement survient quelques jours après le lancement d’une campagne de sensibilisation par la Ville de Montréal et le SPVM. « On martèle le message auprès de nos aînés qu’il faut vraiment être prudent», explique alors Alain Cardinal, chef du PDQ 42 à Saint-Léonard, dans une entrevue accordée au Progrès.

Un champion

Boxant au club Ludus de Saint-Léonard, Jean Emmanuel Blaise remporte dans sa catégorie de poids le tournoi des Gants d’argent, qui se tenait cette année à l’école Laurier Macdonald. Pourtant, loin de s’assoir sur ses lauriers, il reprend déjà l’entraînement aussi intensément. Combattant dans la catégorie des mi-lourds, dont la limite de poids est fixée à 91 kg (201 lbs), il n’a connu qu’une seule défaite en 8 combats, soit en finale d’un précédent tournoi. Son entraîneur prévoit le faire compétitionner prochainement à la Coupe du Québec, qui aura lieu en juin.

Une écrivaine pour la communauté

En novembre, l’écrivaine Laure Morali commence sa résidence à la bibliothèque de Saint-Léonard. Il s’agit d’une première pour l’arrondissement. « On voulait encourager la découverte et mettre en valeur la création dans la communauté», explique Valérie Medzalabanleth, chef de division par intérim, Culture et bibliothèque à l’arrondissement. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre le Conseil des arts de Montréal, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), et les Bibliothèques de Montréal. Le programme, qui en est maintenant à sa quatrième année d’existence, a notamment pour but de familiariser le public avec le travail d’un écrivain.

Le projet de centre d’interprétation de la caverne avance

La découverte d’immenses galeries souterraines à la caverne de Saint-Léonard a permis au projet de construction d’un centre d’interprétation de passer à la deuxième vitesse. La Société québécoise de spéléologie (SQS) espère ainsi transformer le site en un lieu touristique et éducatif d’envergure. En novembre, la SQS donne un aperçu de ce à quoi ressemblera le futur centre d’interprétation, évoqué pour la première fois il y a près de quatre ans. Le site comprendrait notamment des salles d’exposition et de conférence, et serait bâti en partie dans le sol. Un ascenseur rendrait cette section accessible à tous et ferait face à un mur d’escalade pour l’entraînement des spéléologues. Actuellement, environ 4 000 visiteurs s’y rendent chaque année. La caverne n’est cependant ouverte que pendant une période de trois mois, ce qui devrait changer. À terme, 30 000 personnes pourraient profiter annuellement du futur centre, selon les projections de la SQS.

Un retour aux sources

Après avoir exposé ses œuvres en Europe et aux États-Unis, Francesca Penserini a monte ses œuvres en décembre à la Galerie Port-Maurice. Un retour aux sources pour cette artiste originaire de l’arrondissement. «Chaque œuvre est une aventure, souligne Mme Penserini. Certains aspects montrent le passage du temps, et j’aime aussi travailler sur l’illusion de l’espace.» L’exposition sera présentée jusqu’au 19 janvier.

Un tournoi incontournable

200 équipes de hockey se donnent rendez-vous sur la glace lors du 46e tournoi de l’Association du Hockey mineur (AHM) de Saint-Léonard. Au fil du temps, l’événement s’est établi à l’échelle de la province en tant que compétition incontournable. « C’est vraiment quelque chose de faire partie d’un tournoi aussi gros, affirme Tony Dechiara, vice-président de l’AHM. Je suis fier de pouvoir en être. »

Une église à restaurer

L’église de Saint-Léonard célèbre son 130e anniversaire en décembre. Ce bâtiment d’une valeur historique significative souffre toujours de problèmes de fissures. Malgré plusieurs appels à l’aide lancés par les marguillers, le niveau de vétusté demeure inquiétant. Le père Adrian Boboruta tente tout de même de donner un nouveau souffle à cette église. L’autel a été refait en marbre rouge de Vérone. Sur son socle, un tabernacle centenaire, déniché et restauré par le religieux, peut maintenant abriter les hosties. De nombreuses statues, représentant différents saints, ornent à présent les lieux.

Une candidate pour succéder à Lattanzio

La femme d’affaires Angela Gentile annonce qu’elle se porte candidate pour Ensemble Montréal, le parti d’opposition à l’hôtel de ville de Montréal, à l’élection partielle du 15 mars 2020. Elle tente de se faire élire au poste de conseiller de la Ville, district Saint-Léonard-Est, laissé vacant depuis la démission de Patricia Lattanzio, élue députée à la Chambre des communes.

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Un jeune fugueur possiblement à Saint-Léonard

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Le Service de police de Laval demande l’aide du public afin de retrouver un jeune adolescent et son petit frère, qui se trouveraient possiblement dans le secteur de Saint-Léonard.

Le jeune Soulymane El-Alaoui Benchad, âgé de 15 ans, a été vu pour la dernière fois le 8 décembre dernier alors qu’il quittait son domicile. Il a fugué en compagnie de son petit frère, âgé de 13 ans, qui serait possiblement encore avec lui.

La famille craint pour la sécurité des enfants en raison de leurs fréquentations.

Le plus vieux aurait les cheveux frisés bruns, et les yeux également bruns. Il mesurerait 5 pieds et 6 pouces (1,68 M) et pèserait 135 livres (61 kg)

Toute personne ayant des informations peut communiquer de façon confidentielle avec la Ligne-Info au 450 662-4636, ou composer le 911 et mentionner le dossier LVL191209 001.

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Un nouveau centre dans l’est pour les athlètes de haut niveau

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Afin d’offrir davantage de ressources aux athlètes de haut niveau de l’est de Montréal, Excellence sportive de l’île de Montréal (ESIM) y ouvre un nouveau point de service, son troisième sur l’île.

«La Ville de Montréal reconnait l’apport exceptionnel de l’activité physique dans le développement individuel et collectif, souligne Catherine Bélanger, chef d’équipe Événements et pratique sportive à la ville centre. Nous sommes fiers de souligner l’inauguration de ce point de services aux athlètes.

Avec ce point de service, les athlètes accrédités «Relève» ou «Élite» auront accès aux installations de l’ESIM, qui comprennent notamment une salle d’entraînement de fine pointe, une salle d’analyse vidéo, ainsi qu’un espace où des physiothérapeutes peuvent traiter les athlètes.

Pour l’instant, aucun employé de l’ESIM ne sera présent à temps plein pour superviser les entraînements. «La façon dont on fonctionne, les athlètes apportent leur programme, ou ils viennent avec un intervenant, soit un kinésiologue ou un préparateur physique, qui va les encadrer», explique Vincent Dumas, responsable des communications de l’ESIM».

Le point de service a pu être mis sur pied grâce à la suite d’une entente que l’organisation sportive a conclue avec François Persico, propriétaire de l’immeuble à Montréal-Nord abritant le Centre d’Excellence en Karaté du Québec, dont il est également président. «C’est un échange de service, révèle-t-il. On leur offre un espace et [l’ESIM] fourni l’équipement de fine pointe.»

Auparavant, les athlètes de l’est de Montréal devaient se déplacer jusqu’au centre Claude-Robillard pour profiter des services de l’ESIM.

«Ça donne l’opportunité aux jeunes pour lesquels c’était plus difficile au niveau de l’accessibilité de venir s’entraîner, souligne Josée Paquet, coordonnatrice du programme Sport-études d’Antoine-de-Saint-Exupéry. Ils auront encore plus de soutien de gens qualifiés au niveau de l’entraînement, ça sera bien pour tout le monde.»

 

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Consultations : la CSEM cherche une solution pour ses écoles sous-utilisées

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Alors que nombre de ses écoles dans l’est de Montréal sont à moitié vides, la Commission scolaire English Montreal (CSEM) lance des consultations dans l’objectif de repenser l’aménagement de ses espaces. Un processus qui ravive toutefois certaines craintes, après la saga des transferts d’écoles.

« Je veux faire ce qui sera dans l’intérêt primordial des enfants afin qu’ils aient tous l’opportunité d’aller dans une école qui leur offrira une bonne éducation, et m’assurer de la vitalité de la communauté anglophone », déclare d’entrée Marlene Jennings, qui administre la CSEM depuis la mise sous tutelle imposée par le gouvernement dans la foulée de la publication d’un rapport accablant.

Divers scénarios sont actuellement à l’étude afin de mieux redistribuer les ressources de la commission scolaire anglophone.

Parmi les points étudiés lors des consultations, celui de fusionner certaines écoles sous-utilisées. Les cas de General Vanier et de John Paul I retiennent particulièrement l’attention. Ces deux écoles ont chacune leur propre conseil d’administration, mais n’ont plus de bâtiment depuis le transfert ordonné par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Leurs élèves cohabitent pour le moment avec ceux de deux autres écoles.

Des classes sous-utilisées

Selon les chiffres fournis par la CSEM, l’ensemble des écoles primaires situées dans l’est de l’île seraient occupées à 65 % de leurs capacités. Il n’y a que dans le secteur de Rivière-des-Prairies, qui compte 3 écoles, où les écoles ont un fort taux d’occupations, alors qu’elles sont remplies à 88 %.

À Montréal-Nord par exemple, l’école Gerald McShane accueille 262 élèves, alors qu’elle pourrait en accueillir 601.

Sur le boulevard Saint-Michel, de part et d’autre du boulevard industriel, Our Lady of Pompei et St. Dorothy ne comptent que 167 et 115 élèves, alors que leurs capacités respectives sont de 376 et 399 élèves. Une fusion des deux écoles est d’ailleurs envisagée.

Pour les écoles secondaires, le constat est semblable. John F Kennedy reçoit 305 élèves, sur une possibilité de 1 015. Des chiffres de 999 sur 1945 pour Lester B. Pearson, dont un déménagement sera également envisagé lors des consultations. Il n’y a qu’à Laurier MacDonald, qui héberge également en ses murs les élèves exilés de John Paul I, où le taux d’occupation est élevé, se situant à 77%.

« Pendant des décennies, j’ai milité pour les minorités anglophones au Québec, rappelle Mme Jennings. Je n’ai jamais été enseignante ou directrice d’école, mais j’ai les meilleurs intérêts de notre communauté et de nos enfants à cœur. Ce sera un des principes qui guidera les décisions que je vais prendre. »

La crainte des transferts

Le long épisode des transferts d’écoles, qui s’est rendu jusqu’à la Cour supérieure du Québec, laisse encore des traces. Pour rappel, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, avait ordonné, après l’échec de négociation entre la CSPI et la CSEM, que les écoles General Vanier et John Paul I soient cédées à la commission francophone pour pallier son manque de place. Une décision qui avait soulevé l’indignation au sein de la communauté anglophone.

Certains parents craignent que cette réorganisation ne soit qu’un premier pas vers une autre cession.

C’est notamment le cas Maria Corsi, représentante des parents à l’école anglophone Pierre de Coubertin : « Le gouvernement a déjà pris deux de nos écoles. On croit que pour l’instant, les demandes d’espaces de la CSPI sont satisfaites, mais il y a toujours cette crainte qui reste ».

Pour elle, il serait important que la CSEM réfléchisse à la façon dont elle pourrait augmenter ses taux d’inscriptions. « Il y a beaucoup d’élèves qui seraient éligibles pour venir dans nos écoles, mais qui préfèrent plutôt aller au privé. Il faut aller les chercher », pense-t-elle.

Des propos qui rejoignent également Daly, une mère qui était présente pour les consultations. « Le problème pour nous est la loi 101. Les gens ne peuvent pas venir à nos écoles, et c’est pour cela qu’il y a une pénurie d’enfants. Éventuellement, si on ne change pas la loi, c’est sûr qu’il y aura d’autres transferts, ce sera inévitable », s’alarme-t-elle.

Pour sa part, Mme Jennings se veut rassurante. Même si certains bâtiments changent de vocation, ceux-ci resteraient dans le giron de la CSEM. « Nous ne regardons pas la possibilité de transférer des écoles en ce moment, assure-t-elle. Nous avons beaucoup de services pour lesquels on a besoin d’espaces. On regarde nos ressources et la façon dont on peut les utiliser pour le mieux. »

Une situation critique à la CSPI

La crainte des parents peut néanmoins être justifiée. Alors que les écoles anglophones dans l’est de Montréal se vident, le constat est tout autre à la CSPI, où la situation est plutôt alarmante.

Les chiffres et projections de la commission scolaire francophone, que Métro Média a pu obtenir, montrent que cette dernière arrive à un point critique. Entre les mois de juin et d’octobre, la CSPI a dû inscrire 1114 élèves nouvellement arrivés aux Québec, un chiffre qui est presque le double de celui de l’année précédente.

Au niveau du secondaire, dès l’année prochaine, le nombre d’élèves devrait dépasser les capacités de ses écoles. Un problème qui ira en s’accentua alors qu’elle s’attend à une augmentation de 45% du nombre d’élèves au secondaire d’ici 2027.

Au ministère de l’Éducation et de et de l’Enseignement supérieur, on assure que le processus est sous la seule responsabilité de la CSEM, bien que le dialogue pourrait être une solution. « Nous encourageons les commissions scolaires ayant un surplus d’espace à négocier avec les homologues aux prises avec un manque de locaux pour en parvenir à des ententes. Il s’agit d’une saine gestion des infrastructures publique », souligne Francis Bouchard, attaché de presse du ministre Roberge.

« Le meilleur moyen pour combattre la pénurie de locaux est de construire d’agrandir nos écoles et d’en construire de nouvelles », conclut-il.

Une deuxième soirée de consultations aura lieu ce soir à la CSEM. Les résultats seront connus le 20 janvier prochain, au cours d’une assemblée extraordinaire de la Commission.

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Près de dix kilomètres de cônes orange prévus dans l’Est en 2020

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La Ville de Montréal a publié un appel d’offres pour la réalisation de travaux de voirie sur plus de dix kilomètres de chaussée dans l’est de la métropole. Les artères et rues concernées se trouvent dans les arrondissements de Saint-Léonard, Montréal-Nord, Anjou et Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles.

C’est l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles qui sera le plus touché, comptant près de 6,5 kilomètres de chaussée à refaire. Il est suivi de Montréal-Nord qui comptera plus de 2 kilomètres de réfections.

Dans Rivière-des-Prairies, le boulevard Gouin devrait entamer sa deuxième phase du programme complémentaire de planage-revêtement (PCPR), allant de la rue Ozias-Leduc au boulevard Rodolphe-Forget. Le resurfaçage de l’artère bordant la Rivière-des-Prairies totalisera 4,8 km de travaux. En 2019, la première partie de la réfection s’était étendue sur près de 6km.

Du côté de Pointe-aux-Trembles, les opérations s’effectueront sur quatre rues (Notre-Dame, De Montigny, Bellerive, 45e avenue), totalisant 1,6 kilomètres.

La rue Sherbrooke fera également l’objet de réfection, entre la rue Damien-Gauthier et la 81e avenue, grâce au programme de réhabilitation des chaussées par planage-revêtement (PRCPR). Cela permettra de prolonger la durée de vie de cette portion de l’artère de sept à douze ans.

Montréal-Nord

Dans l’arrondissement de Montréal-Nord, les deux kilomètres de travaux se diviseront dans les deux programmes de réfection. Dans un premier temps, trois tronçons de rues feront partie du PCPR, dont le boulevard Saint-Vital, de la rue Monselet à la rue Martial, ainsi que les avenues de Rome et des Récollets. Cela représentera près de 700 mètres de travaux.

Dans un deuxième temps, plusieurs rues feront également parties du PRCPR, soit l’avenue Salk (de la rue de Seville au boulevard Gouin), l’avenue de Bruxelles (du boulevard Industriel à la rue Sabrevois), et le boulevard Léger (du boulevard Lacordaire au boulevard Rolland).

Anjou et Saint-Léonard

La Ville de Montréal prévoit également des investissements dans le cadre du programme de resurfaçage sur la rue Buies, entre la rue de Viterbe et la rue Jean-Talon Est, ainsi que sur le boulevard Métropolitain, entre la rue Champ-d’Eau et le boulevard Langelier, dans Saint-Léonard.

Du côté d’Anjou, ces travaux se porteront sur la rue Bélanger, entre l’avenue des Halles et le boulevard des Galeries-d’Anjou, et sur la rue Colbert, de la rue Bombardier à la rue Larrey.

L’appel d’offres se terminera le 28 janvier. Les travaux devraient commencer dès le début des vacances scolaires d’été.

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Un ado disparu pourrait être à Montréal-Nord ou Saint-Léonard

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Le Service de police de la Ville de Montréal sollicite l’aide de la population afin de retrouver Ilyasse El-Alaoui Benchad, disparu depuis le 31 octobre dans le secteur Rivière-des-Prairies.

Le jeune homme de 14 ans mesure 1,75m et pèse 65 kg. Ses cheveux bruns seraient maintenant courts. Il pourrait se trouver en présence de son frère Soulymane El-Alaoui Benchad.

Les autorités précisent qu’il pourrait se trouver dans l’arrondissement de Montréal-Nord ou bien de Saint-Léonard dans un lieu de type restauration rapide. Elles ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité.

Toute personne ayant de l’information concernant cette disparition est priée de communiquer au 911 ou à son poste de quartier.

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Danny Maciocia : des Cougars jusqu’aux Alouettes

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Embauché pour relancer les Alouettes de Montréal, Danny Maciocia, veut se donner un dernier défi, celui de gagner un championnat dans sa ville natale. Son retour au sein de l’organisation est l’aboutissement de nombreux efforts et sacrifices.

Après avoir quitté l’organisation des Alouettes il y a 18 ans, Danny Maciocia revient dans le nid. Il remplacera Kavis Reed à titre de directeur général de l’équipe. L’homme originaire de Saint-Léonard entend laisser sa marque.

« À 52 ans, je cherchais un dernier défi, révèle M. Maciocia. Lorsque j’ai quitté les Alouettes en 2002, je pensais que c’était une question de deux ou trois années avant que je revienne. D’aller chercher une Coupe Grey dans ma ville natale, ma carrière serait complète. »

Aujourd’hui respecté dans le monde du football en raison de ses nombreux faits d’armes, M. Maciocia a dû gravir les échelons un à un.

Il avait d’abord effectué ses débuts comme entraîneur au sein des Cougars de Saint-Léonard, club de l’arrondissement dont il est originaire. Son parcours au sein de l’organisation de football civil aura duré six ans.

Il était alors loin de se douter que ce serait le début d’une longue et fructueuse carrière qui se poursuivrait jusque dans les rangs professionnels. L’expérience lui aura permis de croire en ses capacités. « Si tu as un rêve, et que tu es prêt à faire des sacrifices et à travailler fort, tout est possible. »
En 1996, lors du retour des Alouettes à Montréal, il devient entraîneur du contrôle de la qualité; un poste pour lequel il n’était pas rémunéré.

« Je ne pensais jamais me rendre-là. J’ai commencé à rêver lorsque j’ai eu la chance de faire du bénévolat avec les Alouettes, et j’en suis arrivé à la conclusion que c’est ce que je voulais faire de ma vie, révèle M. Maciocia. Pendant deux ans, je travaillais bénévolement 14h par jour dans l’espoir de m’établir comme un entraîneur de la LCF. »

Pour Danny Maciocia, sa femme et ses deux filles ont eu un rôle important dans ses succès.

Le rôle de sa famille a d’ailleurs été déterminant dans ses succès, selon lui. « Mon épouse Sandra était là depuis le tout début. Elle croyait en moi, confie-t-il. On s’était marié, je faisais du bénévolat, elle était étudiante à l’Université de McGill et c’était elle qui faisait des sacrifices pour payer toutes nos factures. »

Ses sacrifices ont été récompensés. Il a été promu au poste d’entraîneur des porteurs des ballons, puis de coordonnateur offensif des Alouettes. En 2005, alors avec les Eskimos d’Edmonton, il est devenu le premier entraîneur-chef québécois de l’histoire de la LCF.

Une fierté pour les Cougars

« On est honoré qu’un des nôtres soit rendu à la tête des Alouettes. On était déjà très fier de lui lorsqu’il s’est joint aux Eskimos, mais à Montréal, c’est complètement différent. C’est une grande source de fierté », s’exclame Antonio Iadeluca, président des Cougars de Saint-Léonard.

Celui-ci connaît Danny Maciocia depuis longtemps. Il avait d’abord été son entraîneur lorsque ce dernier était au secondaire, avant de le côtoyer au sein de l’organisation de football civil.

« C’est un jeune homme qui a toujours été assoiffé d’en apprendre davantage sur le football, se rappelle M. Iadeluca. Il a toujours travaillé de manière acharnée pour se faire un chemin dans le monde du football. »

Une embauche qui s’imposait

« Notre priorité numéro un était d’embaucher un DG, explique Mario Cecchini, lui-même nommé nouveau président de l’organisation. On se connaît depuis un an, mais dès notre première rencontre, la connexion fut immédiate. »

M. Maciocia a passé les neuf dernières années en tant qu’entraîneur-chef au sein des Carabins de l’Université de Montréal, les menant à trois participations à la coupe Vanier, dont une victoire en 2014. Il avait également remporté deux coupes Grey lors de son passage avec les Eskimos d’Edmonton.

La saison dernière, les Alouettes avaient remporté 10 matchs, terminant au deuxième rang dans la division Est de la LCF, une lueur d’espoir après les difficultés des dernières années. Ils n’avaient auparavant pas participé aux séries éliminatoires depuis 2014, et leur dernière fiche gagnante remontait à 2012.

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Millionaire grâce à un billet acheté à Saint-Léonard

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Domenico Buscio, résident de Montréal, a remporté le lot garanti de 1M$ du Lotto 6/49 lors d’un tirage effectué le 28 décembre dernier.

Dans un communiqué émis par Loto-Québec, il explique avoir d’abord gardé son calme après avoir découvert la nouvelle, préférant s’assurer d’être bel et bien millionnaire avant de planifier quoi que ce soit.

Maintenant qu’il a son chèque en main, il prévoit s’offrir la voiture de ses rêves. Il compte aussi se servir de l’argent pour assurer un avenir confortable à ses enfants.

Il avait acheté son billet dans une pharmacie Familiprix du boulevard Provencher, qui recevra une commission de 10 000 $.

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La mobilité en 2030: la fin de l’enclavement de l’Est ?

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En termes de transport collectif, l’est de Montréal ne connaît pas grand-chose d’autre que l’autobus, et ce, depuis des décennies. Or, les astres semblent alignés pour que ce secteur de l’île soit desservi par plusieurs projets de transport d’ici 2030. Cette transformation promet d’avoir un impact majeur sur les dynamiques de déplacement dans la métropole, mais risque aussi de causer des maux de tête aux usagers du métro et du réseau d’autobus.

Bien qu’il soit situé à quelques kilomètres du centre-ville, le secteur de l’est de Montréal est l’un des territoires les moins bien desservis de la région métropolitaine par rapport à ses besoins de transport en commun.

«C’est un milieu à faible ou moyenne densité et les distances sont relativement grandes, remarque le président de Trajectoire Québec, François Pépin. C’est pourquoi l’auto est plus facile à utiliser.»

La carence en transport collectif ne date pas d’hier. Dès la planification des premières lignes du métro, ces besoins étaient connus. Pas moins de trois lignes étaient envisagées pour desservir le secteur, et ce, dès les années 1960.

«Le problème dans l’Est, c’est qu’il n’y a pratiquement pas eu de changements depuis longtemps, explique Pierre-Léo Bourbonnais, associé de recherche et chargé de cours en génie civil à Polytechnique Montréal. Ce sont toujours les mêmes lignes d’autobus, qui sont pris dans la congestion.»

Seulement un résident sur cinq dans l’est de Montréal utilise le transport en commun selon la dernière enquête Origine destination. À titre comparatif, ils sont près de 70% à préférer leur voiture.

Cette réalité pourrait toutefois changer au courant des 10 prochaines années.

Florence Junca-Adenot, professeure au département d’études urbaines et touristiques à l’UQAM et ex présidente-directrice générale (PDG) de la défunte Agence métropolitaine de transport (AMT), est convaincue que le transport collectif prend actuellement une importance dont il ne bénéficiait pas auparavant.

«L’économie va mieux, mais surtout, je pense que le monde est écœuré de la congestion. Il y a aussi une sensibilisation de plus en plus forte aux effets des gaz à effet de serre, et cette conscience se transforme en pression sur les décideurs.»

Si tout se concrétise comme prévu, en 2030, des infrastructures majeures de transport auront finalement vu le jour dans l’est de Montréal. Grâce au prolongement de la ligne bleue du métro, la portion sud de Saint-Léonard et l’ouest d’Anjou seront connectés directement depuis quatre ans au centre de Montréal. À partir des cinq nouvelles stations, les deux arrondissements seront à moins de 30 minutes de la station Berri-UQAM.

Florence Junca-Adenot, professeure au département d’études urbaines et touristiques à l’UQAM et ex PDG de la défunte AMT.

Sur la rue Notre-Dame, le projet de transport structurant électrique reliant le centre-ville à la pointe de l’île pourrait être terminé ou en voie de l’être. La mairesse Valérie Plante a évoqué que les travaux pour celui-ci prendraient de 8 à 10 ans. La décontamination de terrains, première étape du projet, débutera au printemps 2020. Le projet est toujours à l’étude, cependant.

Le Service rapide par bus (SRB) du boulevard Pie-IX, quant à lui, sera en service depuis huit ans. Pouvant transporter 70 000 personnes par jour, il devrait permettre aux résidents de Montréal-Nord d’atteindre le centre-ville grâce à ses correspondances avec le métro. On prévoit qu’il reliera le boulevard Henri-Bourassa à la rue Notre-Dame en moins de 25 minutes.

L’ensemble du réseau d’autobus devrait avoir été revu de manière globale afin de mieux desservir les usagers et les quartiers laissés pour compte. La STM a d’ailleurs amorcé des consultations en 2018.

D’autres projets plus inusités pourraient se greffer au réseau. Imaginez un réseau de navettes fluviales qui transportent les travailleurs sur les eaux du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies vers les quais du Vieux-Port. C’est précisément ce qu’envisage Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, depuis le succès du projet-pilote amorcé à Pointe-aux-Trembles à l’été 2019. Ces bateaux pourraient même pallier la congestion routière que causera la réfection majeure du pont-tunnel Louis-Hyppolyte-Lafontaine.

Des enjeux actuels et à venir
Toutefois, des écueils se pointent à l’horizon. Comme la majorité des utilisateurs du transport en commun finit par se retrouver dans le métro, une augmentation du nombre d’usagers pourrait avoir un effet pervers. Les projets prévus pour les prochaines années vont inévitablement exacerber le problème de congestion qui afflige déjà les lignes orange et verte.

«Il est pratiquement impossible de rajouter des gens sur ces tronçons en pointe du matin : on ne peut pas rajouter du service parce que les intervalles sont déjà trop courts pour la technologie actuelle, et on ne peut pas rajouter du monde dans les trains Azur», explique Pierre-Léo Bourbonnais, de la Polytechnique.

Il croit d’ailleurs que le prolongement de la ligne bleue accentuera cette problématique jusqu’à un point de non-retour. «C’est trop tard, et ce n’est plus la bonne solution !, constate-t-il. Il faudra rajouter du métro. Il n’y a pas d’autre choix. Les réseaux routier et d’autobus ne sont pas capables de prendre les nouveaux usagers qui vont venir s’ajouter.»

L’ARTM, qui s’occupe de la planification à long terme du réseau de transport, n’a pas souhaité émettre de commentaires.

«Nous allons bientôt lancer un processus de consultation pour établir notre plan stratégique de développement pour les dix prochaines années, et nous ne voulons pas devancer la démarche en cours», explique Simon Charbonneau, conseiller, Affaires publiques et relations médias.

La ligne rose: une nécessité ?
Pour M. Bourbonnais, la réponse viendra inévitablement de la ligne rose, le projet défendu par la mairesse Valérie Plante, dont la première phase relierait Montréal-Nord au centre-ville, en passant par Saint-Léonard.

L’associé de recherche, qui avait lui-même collaboré à la conception du projet, croit d’ailleurs que cet axe en diagonale devra inévitablement être annoncé d’ici dix ans, alors que le métro, selon lui, ne sera plus capable de bien fonctionner. «Plus c’est saturé, plus il y a d’arrêts de services parce qu’il y a trop de monde. C’est l’escalade qui commence, et il n’y aura pas d’autres solutions.»

Néanmoins, selon certains experts consultés, les autres projets déjà annoncés devraient aider à décongestionner les lignes orange et verte. L’éventuel transport structurant électrique sur la rue Notre-Dame offrirait une option aux lignes déjà saturées, à condition que le projet soit bien intégré au réseau.

Enfin, bien qu’il ne se connecte pas au centre-ville, le SRB Pie-IX pourrait aider au désengorgement de la ligne orange, en se reliant à la ligne verte et à l’éventuel projet sur la rue Notre-Dame.

Des solutions à petite échelle
Les grandes infrastructures de transport ne convaincront cependant pas les résidents de les utiliser s’ils ne peuvent pas y accéder facilement.

«Ça prend de nouvelles formes de mobilité pour se rabattre sur le transport en commun, pense François Pépin, de Trajectoire Québec. Si c’est trop loin, pas assez fréquent et trop compliqué, les gens vont rester dans leur voiture.»

La navette fluviale, par exemple, a transporté 60 000 personnes sur le fleuve entre Pointe-aux-Trembles et le Vieux-Montréal lors de son premier été. «Les gens disent que c’est une bébelle, mais ça transporte du monde!», lance Florence Junca-Adenot.

La flotte d’autobus doit aussi faire l’objet d’importants investissements. D’abord pour que la STM puisse combler sa pénurie de véhicules en service, mais aussi pour amorcer sa transition vers une flotte électrique. Au moins 1 milliard de dollars seront nécessaires pour adapter les garages à cette nouvelle technologie.

Mme Junca-Adenot rappelle qu’il faut néanmoins garder les pieds sur terre. «C’est bien beau parler des grands projets, mais ce que les gens attendent, ce sont aussi les petites améliorations qui viennent chaque année», conclut l’ancienne PDG de l’AMT.

L’ARTM, qui s’occupe de la planification à long terme du réseau de transport, n’a pas souhaité émettre de commentaires. Un représentant explique qu’elle lancera bientôt un processus de consultation pour établir son plan stratégique pour les dix prochaines années, processus que l’agence ne souhaite pas devancer.

 


Des effets sur l’économie

Pour la présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM), Christine Fréchette, il ne fait aucun doute que les différents projets amèneraient un renouveau dans l’est de Montréal. Ceux-ci inciteraient davantage de commerçants et d’entreprises à s’y installer.

«C’est difficile dans bien des secteurs de se rendre en transport en commun, rappelle-t-elle. Ça peut jouer dans la décision des entreprises de s’implanter, ou non, dans un territoire donné. Et pour celles déjà présentes, c’est plus difficile d’attirer des employés s’ils doivent absolument avoir une voiture pour se rendre au bureau. »

40 minutes

Le temps qu’un résident d’Anjou prendrait pour parcourir les 5 kilomètres le séparant de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Dans son Livre Blanc, la CCEM donnait plusieurs exemples qui montrent que de courts déplacements dans l’Est peuvent prendre une éternité

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